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N° 7 – 7 avril 2021
(Mis à jour le 10 mai 2023)
Ces modifications permettent aux organismes municipaux de prévoir des préférences dans leurs appels d’offres en fonction de la valeur ajoutée canadienne.
Pour tout contrat d’approvisionnement ou de services dont la dépense est inférieure à 366 200 $, pour tout contrat de construction dont la dépense est inférieure à 9 100 000 $ ainsi que pour certains contrats de service (voir note 1) , sans égard au montant de la dépense, une municipalité peut exiger :
Précisons que pour tous les contrats de service d’exploitation en tout ou en partie d’un bien public aux fins de fournir un service destiné au public, un organisme municipal pourrait exiger que les fournisseurs aient un établissement au Québec ou au Canada.
La même possibilité s’applique pour tout contrat unique prévoyant la conception et la construction d’une infrastructure de transport, en ce qui a trait aux services d’ingénierie afférents.
Pour tout contrat d’acquisition de véhicules de transport en commun dont la dépense est égale ou supérieure à 366 200 $, un organisme municipal peut exiger que le fournisseur confie jusqu’à 25 % de la valeur totale du contrat en sous-traitance au Canada et qu’elle inclue l’assemblage final des véhicules.
Pour les contrats de 20 M$ ou plus, les mesures précédentes devront obligatoirement être prévues.
Avant que de telles préférences puissent être prévues dans les appels d’offres publics et que l’obligation soit en vigueur, les seuils indiqués plus haut doivent être décrétés par la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation. Lorsque ceux-ci le seront, le MAMH publiera un Muni-Express afin d’en informer les organismes municipaux.
Dans le but de contribuer à la relance de l’économie du Québec, toute municipalité, toute communauté métropolitaine et toute société de transport en commun devront inclure dans leur règlement de gestion contractuelle des mesures favorisant l’achat québécois qui seront applicables, dans les cas des contrats comportant une dépense inférieure au seuil de ceux devant faire l'objet d'une demande de soumissions publique, pour une période de trois ans qui suit de trois mois la sanction de la Loi soit du 25 juin 2021 au 25 juin 2024. Par exemple, celles-ci peuvent porter sur l’origine québécoise des biens et des services ou l’établissement au Québec des fournisseurs.
Certaines lois municipales sont modifiées afin d’habiliter le gouvernement à déterminer des conditions différentes de celles applicables lors d’un appel d’offres qui utilise une grille de pondération incluant le prix pour un contrat lié à une infrastructure de transport en commun.
Cette habilitation permettra au gouvernement, sous recommandation de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, de déterminer de nouvelles conditions qui portent sur les possibilités suivantes :
Cette mesure vise à inciter les organismes municipaux à adopter une politique d’acquisition responsable qui tient compte des principes de développement durable prévus à l’article 6 de la Loi sur le développement durable. Ils portent sur :
Cette mesure vise à éviter qu’une municipalité doive annuler et relancer un appel d’offres lorsqu’elle constate qu’une demande de soumissions transmises par voie électronique est non intègre. Cette non-intégrité survient lorsque l’empreinte numérique du document, au moment de son ouverture par l’organisme municipale et celle du document pris au moment de sa transmission par le soumissionnaire, diffère.
Si le système électronique d’appel d’offres (SEAO) indique qu’une soumission est non intègre, le soumissionnaire disposera d’un délai de deux jours afin de déposer à nouveau les documents originaux de son offre. Dans un tel cas, l’organisme municipal n’annonce pas les prix des soumissions lors de l’ouverture de celles-ci. Ensuite, cette information doit être inscrite dans le SEAO dans les quatre jours suivants.
Les documents de demande devront par ailleurs mentionner que toute soumission transmise par voie électronique dont l’intégrité n’est pas constatée lors de l’ouverture est rejetée si le soumissionnaire n’a pas remédié à cette irrégularité dans les deux jours ouvrables suivant l’avis de défaut transmis par la municipalité.
Rappelons que la fonctionnalité dans le SEAO permettant aux organismes municipaux de recevoir des soumissions électroniques n’est pas activée pour le moment. Dès qu’elle le sera, le MAMH publiera un Muni-Express pour en aviser les organismes municipaux et pour les informer du fonctionnement.
Notes
Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation
10, rue Pierre-Olivier-Chauveau
Québec (Québec) G1R 4J3
Téléphone : 418 691-2015
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