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N° 6 – 14 juin 2019
Le Règlement sur l’autorisation d’aliénation ou d’utilisation d’un lot sans l’autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (Règlement) est entré en vigueur le 24 janvier 2019. Il fait suite à l’entrée en vigueur de l’article 196 de la Loi visant principalement à reconnaître que les municipalités sont des gouvernements de proximité et à augmenter à ce titre leur autonomie et leurs pouvoirs
, le 16 juin 2017. L’article 80 de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (LPTAA) a alors été modifié pour conférer au gouvernement certains pouvoirs réglementaires additionnels qui, combinés à ceux qui existaient déjà, ont permis l’adoption de ce règlement.
Le Règlement permet, sous certaines conditions et sans qu’il ne soit nécessaire d’obtenir une autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), la réalisation des activités suivantes en zone agricole :
Le Règlement résulte du constat que plusieurs demandes visant ces activités obtenaient dans une forte proportion une autorisation de la CPTAQ, compte tenu de leur faible incidence sur la zone agricole ou de leurs répercussions positives sur le développement du secteur agricole. Ainsi, il permet de simplifier l’administration de la LPTAA par la CPTAQ et de diminuer le nombre de demandes que les citoyens, les entreprises et les municipalités doivent formuler. Les conditions précisées dans le Règlement concourent à assurer que les utilisations et les aliénations permises n’auront pas de répercussions négatives sur le territoire ou les activités agricoles.
Ce bulletin Muni-Express vise à fournir des renseignements supplémentaires pour expliciter l’effet sur les organismes municipaux de l’entrée en vigueur du Règlement. Un aide-mémoire concernant les critères d’application du Règlement a aussi été produit.
Note : Ce bulletin Muni-Express n’a aucune valeur légale. Il revient à la CPTAQ, et éventuellement aux tribunaux, d’interpréter le Règlement et sa portée. Le présent document ne peut en aucun cas se substituer au Règlement.
L’aliénation d’un lot ou d’une partie de lot au bénéfice d’un producteur agricole (chapitre I du Règlement) ne devrait pas nécessiter d’autorisation municipale, à moins qu’un permis de lotissement ne soit requis. Dans ces cas, le rôle de la municipalité quant à cette aliénation demeure inchangé; elle n’a qu’à appliquer son règlement de lotissement. Si l’aliénation implique un morcellement ou une fusion de lots, les services d’un arpenteur et d’un notaire seront requis.
Il appartient aux personnes impliquées dans l’aliénation de s’assurer du respect des conditions prévues au Règlement si elles souhaitent procéder sans devoir obtenir une autorisation de la CPTAQ.
Le Règlement permet, sous certaines conditions, la réalisation des activités suivantes par une municipalité sans qu’une autorisation de la CPTAQ ne soit nécessaire (chapitre II, section I) :
La municipalité est invitée à se référer au Règlement pour connaître l’ensemble des conditions applicables.
Une autorisation de la CPTAQ est toujours nécessaire pour les activités ou les travaux municipaux qui ne respectent pas les conditions prévues au Règlement.
Des utilisations à des fins d’utilité publique sont également visées par le Règlement (gaz, électricité). Le Règlement ne modifie pas la manière dont les municipalités peuvent encadrer ces utilisations.
Les municipalités locales ont un rôle pivot à jouer dans l’application de la LPTAA. En effet, toutes les demandes individuelles doivent leur être adressées; elles les transmettent par la suite à la CPTAQ (art. 58). À ce moment, les municipalités locales doivent également joindre tous les renseignements exigés par la CPTAQ, leur recommandation quant à l’acceptabilité de la demande, notamment en fonction des critères prévus à l’article 62 de la LPTAA (art. 58.2), ainsi que l’avis de conformité de la demande à leur règlement de zonage et, le cas échéant, aux mesures de contrôle intérimaire (art. 58.1) (voir note 1).
L’entrée en vigueur du Règlement simplifie substantiellement le processus administratif pour les activités nécessitant la délivrance d’un permis ou d’un certificat par la municipalité. Pour ces utilisations, la marche à suivre par les municipalités est la suivante :
Les précisions suivantes peuvent être formulées pour plus de clarté :
Notes
Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation
10, rue Pierre-Olivier-Chauveau
Québec (Québec) G1R 4J3
Téléphone : 418 691-2015
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