Ministère des Affaires municipales
et de l'Habitation
La ministre des Affaires municipales
La ministre responsable de l'Habitation
Le ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal
Relations de travail – Secteur municipal »
Sécurité des piscines résidentielles »
Législation
Allègements administratifs pour les municipalités »
100e anniversaire du Ministère »
Carrières
Cadre d’intervention en aménagement du territoire »
Orientations gouvernementales
Lutte contre les changements climatiques
Organisation territoriale
Démocratie municipale
Coopération intermunicipale
Programme d’infrastructures municipales d’eau (PRIMEAU) 2023 »
Fonds pour l’infrastructure municipale d’eau (FIMEAU) »
Programme d’infrastructures municipales d’eau (PRIMEAU)
Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales (PRACIM) »
Programme Réfection et construction des infrastructures municipales (RÉCIM) »
Programme d’aide financière pour les bâtiments municipaux (PRABAM) »
Programme de résilience et d’adaptation face aux inondations (PRAFI) »
Programme d’infrastructures municipales pour les aînés (PRIMA) »
Programme d’infrastructures Municipalité amie des aînés (PRIMADA) »
Programme d'infrastructures Québec-Municipalités (PIQM)
Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ)
Programmes d’aide financière Québec-Canada
Stratégie québécoise d'économie d'eau potable
Campagne Mon empreinte bleue
Financement municipal
Information financière
Fiscalité
Services en ligne des ministères et organismes
Évaluation foncière municipale au Québec
Proportions médianes des rôles
Règles de passation et de gestion des contrats municipaux
Avis, recommandations et directives transmis par la ministre ou le sous-ministre »
Démarche municipale de développement durable »
Municipalité axée sur le développement durable
L'ABC d'une démarche
Entreprendre une démarche
Secrétariat
Revitalisation de l'Est de Montréal »
Stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires »
Aide financière
Ententes de financement
No 13 − 20 décembre 2010
Le 30 novembre 2010 l'Assemblée nationale adoptait le projet de loi no 109 – Loi sur l'éthique et la déontologie en matière municipale. Ce Muni-Express résume les dispositions de la Loi sur l’éthique et la déontologie en matière municipale sanctionnée le 2 décembre 2010.
L’objet de la loi est d’assurer l’adhésion explicite des membres de tout conseil d’une municipalité aux principales valeurs de celle-ci en matière d’éthique, de prévoir l’adoption de règles déontologiques pour les élus et les employés municipaux et de déterminer des mécanismes d’application et de contrôle de ces règles. (art. 1)
Cette nouvelle loi s’inscrit en complément à la démarche personnelle que tout élu doit s’imposer dans l’exercice de ses fonctions en vue d’adopter, en toute circonstance, un comportement éthique. Pour le guider dans sa démarche et pour s’assurer du respect des règles déontologiques auxquelles il sera assujetti, la loi prévoit des mesures qui s’adressent à différentes instances et personnes, soit le conseil municipal, le gouvernement, le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire et la Commission municipale du Québec.
Les municipalités doivent se doter de codes d’éthique et de déontologie applicables aux élus et applicables aux employés municipaux. Ils doivent être adoptés au plus tard le 2 décembre 2011 dans le cas du code destiné aux élus et au plus tard le 2 décembre 2012 en ce qui concerne les employés.
En ce qui concerne le code d’éthique et de déontologie applicable aux élus, la loi prévoit plusieurs exigences quant à son contenu et à son processus d’adoption. Plus particulièrement, elle oblige que le code énonce les valeurs suivantes : l’intégrité, l’honneur, la prudence dans la poursuite de l’intérêt public, le respect, la loyauté envers la municipalité et la recherche de l’équité. Elle prévoit également que le code doit contenir des règles ayant pour objectifs de prévenir :
Afin d’atteindre ces objectifs, la loi énonce notamment des comportements de l’élu que les règles du code doivent interdire. Il s’agit des comportements suivants :
Les membres du conseil doivent faire le serment qu’ils respecteront le code d’éthique et de déontologie dans les 30 jours suivant son entrée en vigueur.
Par ailleurs, avant le 1er mars qui suit toute élection générale, les municipalités ont l’obligation d’adopter un code d’éthique et de déontologie révisé applicable aux élus qui remplace celui en vigueur, avec ou sans modification.
Dans la mise en œuvre de ce nouveau régime, la loi impose à l’élu l’obligation de participer à une formation sur l’éthique et la déontologie pour susciter sa réflexion sur son comportement éthique dans l’exercice de sa charge publique, favoriser son adhésion aux valeurs énoncées au code et assurer le respect de l’esprit des règles prévues à celui-ci.
De plus, la loi confie au greffier et au secrétaire-trésorier de la municipalité certaines tâches. Ces derniers doivent notamment :
Le gouvernement voit à la désignation d’un vice-président de la Commission municipale du Québec qui sera affecté aux dossiers relatifs à l’éthique et à la déontologie en matière municipale.
Pour sa part, le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire doit produire sur le site Internet du Ministère, à compter du 2 juin 2011, une liste de conseillers à l’éthique et à la déontologie dont les services peuvent être retenus par une municipalité ou par un membre du conseil pour fournir un avis sur toute question relative au code d’éthique et de déontologie. Peut être inscrit sur cette liste tout avocat ou notaire qui pratique en droit municipal et qui en fait la demande.
Le ministre est de plus chargé de procéder à l’examen préalable des demandes dont il est saisi relativement au manquement présumé d’un élu à une règle du code d’éthique et de déontologie qui lui est applicable. Cet examen préalable vise à s’assurer que la demande est motivée et assermentée, qu’elle est ni frivole, ni vexatoire, ni manifestement pas mal fondée. Si elle est jugée admissible en vertu de ces critères, elle est transmise à la Commission municipale du Québec pour enquête.
La Commission doit, au terme de son enquête, déterminer si la conduite d’un élu constitue un manquement au code qui lui est applicable et, le cas échéant, imposer une ou plusieurs des sanctions suivantes :
La durée de l’enquête est d’au plus 90 jours. Toutefois, si elle n’est pas terminée dans ce délai, la Commission informe les parties et le ministre de l’état d’avancement de l’enquête et de la date à laquelle sa décision sera transmise.
De façon préventive, la Commission peut promouvoir l’éthique et les bonnes pratiques déontologiques en matière municipale, notamment par la publication de tout document destiné aux municipalités.
Mentionnons enfin qu’un rapport sur la mise en œuvre de la Loi sur l’éthique et la déontologie en matière municipale est fait par le ministre au gouvernement à tous les ans, les quatre premières années, et aux quatre ans par la suite.
Toute personne :
Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire
10, rue Pierre-Olivier-Chauveau
Québec (Québec) G1R 4J3
Téléphone : 418 691-2015
La reproduction partielle ou totale de cette publication est autorisée pour des fins non commerciales à la condition d'en mentionner la source.