Ville de Gatineau
S'inspirant de l'approche The Natural Step, la Ville de Gatineau a basé la révision de son schéma d'aménagement et de développement sur un horizon lointain en proposant une vision de la ville en 2051. Ce schéma vise ainsi à définir les orientations de développement territorial pour les 40 prochaines années de façon à en faire une ville durable, accueillante, entreprenante et inclusive.
La ville a procédé à une importante consultation qui s'est déroulée de 2001 à 2013. Le processus a débuté par une analyse de la situation et de différents scénarios pour l'année 2051. Ces scénarios et leurs principaux impacts ont été présentés dans un dossier d'information dans le cadre de consultations publiques, lors desquelles les résidents ont pu manifester leurs opinions sur le ou les scénarios à privilégier. Un scénario préférentiel a par la suite été élaboré et soumis à nouveau à la consultation publique.
Municipalité régionale de comté de La Matapédia
En s’inspirant de l’approche des parcs régionaux français, la MRC de La Matapédia a choisi de développer une démarche de développement durable qui lui est particulière, soit celle de l'Écoterritoire
habité. La MRC a défini les critères permettant d'identifier un Écoterritoire habité.
- Entité naturelle et paysagère formée par un ensemble de paysages présentant un intérêt régional;
- Présence d'un environnement de qualité et d'une biodiversité relativement bien conservée;
- Identité territoriale forte;
- Concentration élevée de municipalités dévitalisées.
La démarche de l'Écoterritoire habité de La Matapédia a comme objectifs principaux la revitalisation, l'occupation du territoire et le développement durable responsable. Le document adopté au terme de cette démarche de réflexion présente ses principes ainsi qu'une vision 2007-2025 du territoire, pour une collectivité confiante, solidaire, innovante et agissante.
Sources :
MRC de La Matapédia (2013). L’Écoterritoire habité de La Matapédia : le périmètre, la vision, les orientations et les objectifs stratégiques .
MRC de La Matapédia (2013). À la recherche d’un modèle de développement : L’Écoterritoire habité de la Matapédia .
Municipalité régionale de comté Pierre-De Saurel
Dans le cadre de sa démarche, la MRC de Pierre-De Saurel a choisi la voie de l’innovation, considérée comme source potentielle de création de richesse sociale, environnementale et économique. En empruntant cette voie, la région de Sorel-Tracy est devenue le berceau de l'écologie industrielle au Québec, notamment grâce à l'émergence en 2005 du Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI), à la création du Technocentre en écologie industrielle et à l’établissement de la première technopole en écologie industrielle du Québec. Ces initiatives ont permis l'émergence de différents projets d'écologie industrielle, comme la récupération de sous-produits industriels ou la récupération des rejets thermiques.
Source :
Technopole en écologie industrielle, site officiel .
Ville de Longueuil
En 2012, la Ville de Longueuil a amorcé une démarche de planification stratégique de développement durable sous la responsabilité du Bureau de l’environnement et du développement durable. Un travail d’arrimage entre les divers plans et politiques a été amorcé dès le départ, à l'étape du portrait et du diagnostic, par l'identification de plus de 30 documents de planification qui sont affectés par une ou plusieurs dispositions de la démarche.
Cette identification préalable des documents touchés facilite l'arrimage entre ceux-ci et la démarche de développement durable. Elle assure une plus grande cohérence territoriale et elle permet d’intégrer les principes du développement durable dans les différents processus de planification en cours.
Sources :
Ville de Longueuil, site officiel, section Développement durable .
Ville de Longueuil (2013). Plan stratégique de développement durable .
Ville de Magog
En juin 2013, la Ville de Magog a adopté une politique d’événements écoresponsables. Cette politique définit des principes de base à intégrer, ainsi que des actions à réaliser pour réduire les impacts environnementaux, prendre en compte les impacts sociaux et assurer des retombées économiques locales lors de la tenue d’événements sur le territoire.
Les principaux intervenants ciblés par la politique sont les responsables de l’événement, les fournisseurs et les commanditaires, mais celle-ci vise également à sensibiliser les participants à l’écoresponsabilité. La politique définit quatre niveaux d’exigences pour les événements et précise les mesures attendues pour chacun de ceux-ci en matière de gestion des matières résiduelles, d’eau potable et de préservation du patrimoine naturel et des infrastructures.
Les responsables de l’événement doivent s’engager à respecter la politique et à nommer une personne pour en assurer l'intégration à l'événement.
Source : Ville de Magog (2013). Politique d’événements écoresponsables
.
Contrée en montagnes
Les municipalités de Saint-Léon-de-Standon, Saint-Nazaire-de-Dorchester, Notre-Dame-Auxiliatrice-de-Buckland et Saint-Philémon ont décidé d’unir leurs forces pour travailler collectivement à la création d’un projet de développement durable sur leur territoire : la Contrée en montagnes dans Bellechasse. Ce projet vise à améliorer la qualité de vie des citoyens des quatre municipalités.
Pour coordonner le projet, une organisation à but non lucratif a été créée avec pour mission de développer des projets durables et concertés au profit des quatre municipalités en mobilisant la population, en créant des partenariats, en coordonnant la réalisation des projets et en mettant de l’avant des actions innovantes sur le territoire. Les quatre municipalités concernées ont ainsi mis leurs ressources en commun en vue d’inverser la tendance de dévitalisation économique, dans une perspective de développement durable.
Municipalité de Lac-Etchemin
Dans le cadre de la révision de son plan d’urbanisme, la Municipalité de Lac-Etchemin s'est dotée d'une vision de développement et d’aménagement du territoire dans une perspective de développement durable.
« Une municipalité de centralité belle et prospère qui concilie avec efficacité et rigueur les fonctions de pôle régional de services, de milieux agricole et forestier dynamiques, de centre récréotouristique et de lieu de villégiature, et ce, dans le respect de la qualité de vie, de l’environnement, des paysages et du patrimoine bâti. Ses initiatives et ses interventions souscrivent au concept du développement durable et à des principes de saine gestion financière, et ce, pour le plus grand bénéfice de la population de Lac-Etchemin. »
Le plan d'urbanisme adopté vise ainsi la recherche d'une meilleure harmonie entre les pratiques d’occupation du territoire et la capacité de support de celui-ci. Il propose des mesures pour appliquer les principes de développement durable dans la gestion du territoire tant pour le secteur urbanisé que pour les pratiques agricoles, la gestion forestière et la protection des cours d’eau et des rives.
Source : Plan d'urbanisme de la municipalité de Lac-Etchemin .
Ville de Sherbrooke
Au Québec, près de 1,5 million de tonnes de sels sont utilisées chaque année pour le déglaçage des routes, des voies piétonnières et des surfaces de stationnement, ce qui représente des impacts environnementaux considérables.
La Ville de Sherbrooke s’est intéressée à la gestion des sels de voirie dès 2008 en adoptant une démarche comportant deux axes : réduire l’utilisation de sels et l’éliminer près des milieux sensibles. Pour ce faire, le Service de l’entretien et de la voirie de la Ville a notamment opté pour une meilleure anticipation des conditions hivernales et un suivi plus rigoureux de leur évolution. De plus, des régulateurs d’épandage ont été installés sur les camions afin de favoriser un usage optimal de la quantité de sels utilisée. Des projets pilotes pour la réduction de l’utilisation des sels près du lac et de la rivière Magog ont également été lancés. Les efforts déployés par la Ville de Sherbrooke ont permis l’atteinte de résultats concrets. Ainsi, l’utilisation des sels de voirie a été réduite d’environ 43 % en moyenne au cours des trois dernières années. De plus, les sels ne sont plus utilisés sur près de 530 kilomètres, dont environ 25 qui se situent à proximité de milieux sensibles. Les initiatives mises en place par la Ville de Sherbrooke pourront d’ailleurs être reconnues par le processus d’attestation associé à la Stratégie québécoise pour une gestion environnementale des sels de voirie, qui comporte cinq niveaux de participation.
Sources :
Ministère des Transports, Gestion environnementale des sels de voirie .
Ville de Sherbrooke, site officiel, Environnement .
Ville de Sherbrooke (s.d.). Vivre avec l’hiver : rapport annuel 2012-2013.