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Guide La prise de décision en urbanisme
Mise en garde : Le Ministère travaille actuellement à la révision exhaustive du guide La prise de décision en urbanisme.
En conséquence, les fiches du guide ne reflètent pas nécessairement les modifications les plus récentes apportées à la LAU et aux autres lois municipales, entre autres, par la Loi modifiant la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme et d’autres dispositions (628 Ko)
(2023, chapitre 12).
Merci de votre compréhension.
Le plan métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD) est le document de planification territoriale à l’échelle d'une communauté métropolitaine (CM).
Le plan métropolitain permet de faire des choix et de prendre des décisions en matière d’aménagement et de développement qui touchent l'ensemble des MRC, villes-MRC et agglomérations d’une communauté métropolitaine.
Le plan métropolitain d’aménagement et de développement permet au conseil d’une communauté métropolitaine, par exemple :
Les pouvoirs habilitants se trouvent aux articles 2.24 à 2.26 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme. Il existe deux communautés métropolitaines au Québec : la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ).
L’objectif primordial du plan métropolitain est d’assurer la compétitivité et l’attractivité du territoire de la communauté métropolitaine, et ce, dans une perspective de développement durable dont les trois fondements sont l’équité sociale, l’efficacité économique et la protection de l’environnement. À ces fins, le plan métropolitain définit des orientations, des objectifs et des critères. Ces trois éléments sont intimement liés.
Ces orientations, objectifs et critères doivent obligatoirement porter sur les huit objets suivants :
Outre la délimitation obligatoire d’un périmètre métropolitain en appui aux orientations, objectifs et critères liés à la définition des territoires voués à l’urbanisation optimale de l’espace, le plan métropolitain peut délimiter toute partie du territoire et déterminer toute localisation en appui aux orientations, objectifs et critères qui portent sur les autres objets visés au plan.
La communauté métropolitaine peut, dans le but d’assurer l’atteinte de ses orientations et de ses objectifs ou le respect des critères qu’elle énonce, rendre obligatoire l’inclusion, dans le document complémentaire à un schéma applicable sur le territoire de la communauté métropolitaine, de tout élément qu’elle précise dans le plan métropolitain.
Par ailleurs, le plan métropolitain peut être accompagné de tout document que la communauté juge nécessaire, par exemple un plan d’action ou un programme d’interventions précisant des moyens de mise en œuvre du plan métropolitain, des ententes de développement convenues avec les diverses instances pour le financement des interventions proposées.
Enfin, toute communauté métropolitaine doit se doter d’outils visant à assurer le suivi et la mise en œuvre de son plan métropolitain et à évaluer les progrès accomplis vers l’atteinte des objectifs de celui-ci et la réalisation des actions qu’il propose. Un rapport biennal doit être adopté par la communauté sur ces sujets et transmis au ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire.
Toutes les grandes régions métropolitaines qui veulent accroître leur attractivité et leur compétitivité dans la perspective du développement durable planifient l'aménagement et le développement de leur territoire.
Parler d’attractivité c’est parler d’un projet politique qui cadre la réflexion collective et l’action pour le développement du territoire. L’aménagement du territoire est clairement un outil du développement, puisqu’il contribue à la planification des équipements et infrastructures indispensables au développement, mais aussi parce qu’il cherche à concilier le développement et la préservation du territoire et des ressources dans une perspective de développement durable.
L’attractivité et la compétitivité sont au centre de la planification métropolitaine et réfèrent aux avantages concurrentiels que la communauté peut offrir par rapport aux autres métropoles du continent et du monde. À titre d’exemple, des politiques de qualité urbaine peuvent contribuer au rayonnement international et améliorer le cadre de vie des habitants.
L’attractivité d’un territoire est fondée avant tout sur la durabilité environnementale, sociale et économique. Par conséquent, « le concept de compétitivité durable consiste, pour une agglomération métropolitaine donnée, à bénéficier d’avantages comparatifs en termes économiques, favorisant la localisation des activités et de l’emploi, tout en intervenant en faveur d’un environnement de qualité et en prenant en compte les considérations locales qui améliorent la qualité de vie des citoyens et rendent le cadre urbain plus viable » (Sénécal et al. 2002), en particulier la présence d’une main d’œuvre qualifiée, des grappes d’entreprises performantes, une offre de logements diversifiée, des réseaux de transport efficaces, un cadre de vie de qualité, un secteur agricole dynamique, un environnement préservé, etc.
Le plan métropolitain d’aménagement et de développement peut définir des pôles d’excellence spécialisés dans un domaine spécifique. « Le double intérêt de ces pôles d’excellence est que le volet économique est bien souvent associé à un volet urbain et social, à des programmes de renouvellement urbain et de réhabilitation des friches industrielles, dans le respect de l’environnement. Ils peuvent permettre non seulement de favoriser l’attractivité et la compétitivité de la métropole aux niveaux international, interprovincial et entre les composantes régionales de la communauté mais aussi à l’échelle locale, en permettant de redynamiser des quartiers souvent abandonnés » (L’exemple de la métropole Lilloise).
La présence, la qualité et l’efficacité du système de transport des personnes et des marchandises, la protection et la mise en valeur des grands éléments du patrimoine métropolitain, naturel et culturel, sont autant de critères qui peuvent avoir une influence sur les choix des décideurs économiques qui valorisent de plus en plus les métropoles qui réussissent mieux que d’autres à concilier la création de richesse économique, qualité de vie, respect de l’environnement, équilibre des rapports sociaux, etc. (Lyon vision métropolitaine).
La lorgnette de l’attractivité et de la compétitivité devrait donc permettre d’orienter les décisions et de construire les stratégies répondant aux défis de portée métropolitaine en matière d’aménagement et de développement.