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Guide La prise de décision en urbanisme
Mise en garde : Le Ministère travaille actuellement à la révision exhaustive du guide La prise de décision en urbanisme.
En conséquence, les fiches du guide ne reflètent pas nécessairement les modifications les plus récentes apportées à la LAU et aux autres lois municipales, entre autres, par la Loi modifiant la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme et d’autres dispositions (628 Ko)
(2023, chapitre 12).
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Les municipalités et les MRC peuvent intervenir directement en contribuant à divers fonds d'investissement et par divers programmes créés à des fins de développement économique local ou régional.
Une telle intervention rend possible notamment le développement et le soutien de l'entrepreneuriat afin de créer et de maintenir des emplois dans la municipalité et la MRC participante tout en respectant ses moyens et ses besoins.
Par exemple, à l'aide des fonds de capitaux, la contribution à un fonds d’investissement pour le soutien au démarrage d’entreprises situées sur le territoire d’une MRC vise à favoriser le développement économique régional par des investissements dans des entreprises locales et à doter la population régionale et les organisations du milieu de leviers de développement économique.
Une telle intervention permet à la MRC de participer à la définition et à la réalisation de stratégies et d'axes de développement économique en tenant compte :
Enfin, la contribution peut aussi favoriser la mise sur pied d'activités d'information et de formation permettant de promouvoir les priorités régionales de développement et d'aménagement du territoire de la MRC et de susciter la réalisation de projets.
Par exemple, une MRC pourrait investir dans un fonds de développement de l'emploi permettant de réaliser des projets dans des secteurs d'activité ayant une importance stratégique pour elle (p. ex., le tourisme, le commerce) ou mettant en valeur son potentiel, ses ressources ou ses attraits.
Dans ce domaine les pouvoirs habilitants se trouvent dans la Loi sur les compétences municipales.
Toute municipalité locale peut adopter un plan de développement économique. Elle peut, par règlement, régir les activités économiques. Elle peut, dans le but de favoriser son développement économique, établir et exploiter, notamment, un centre de congrès ou un centre de foires, un marché public, un embranchement ferroviaire, un bureau d’information touristique. Elle peut aussi confier l’exploitation d’un tel équipement à une personne.
Programme de crédits de taxe aux entreprises : Toute municipalité locale peut, par règlement, adopter des programmes de crédits de taxe visant à inciter les entreprises admissibles à s'établir sur son territoire ou à y agrandir ou moderniser leurs installations en vue de stimuler l'activité économique.
Ces programmes doivent respecter certaines conditions destinées, entre autres, à assurer des retombées économiques significatives et à empêcher le déplacement d'entreprises d'une municipalité à l'autre. Les crédits de taxe peuvent compenser l'augmentation des taxes foncières, la tarification fiscale et les droits de mutation immobilière résultant des travaux de construction ou de modification des immeubles visés, de leur occupation ou de la relocalisation d'une entreprise, et ce, pendant au plus dix ans.
Un tel programme doit s’inscrire dans le plan de développement économique de la municipalité. Si la municipalité n’a pas de tel plan, le programme doit tenir compte de toute mesure prise, le cas échéant, par la municipalité régionale de comté, dont le territoire comprend le sien (ex.: priorités d’intervention, plan d’action pour l’économie et l’emploi).
La municipalité peut réclamer le remboursement de l’aide qu’elle a accordée en vertu si une des conditions d’admissibilité n’est plus respectée.
En outre, il y a dorénavant possibilité pour une municipalité locale d'accorder, par résolution, une aide à des établissements privés non résidentiels, sans égard aux secteurs d'activité admissibles ou aux investissements réalisés. Le montant annuel total de ce type d'aide pour l’ensemble des bénéficiaires ne pourra dépasser 100 000 $, et ce, peu importe la taille de la municipalité.
Le règlement détermine la valeur totale de l’aide qui peut être accordée en vertu du programme de crédits de taxe. Ce règlement, de même que toute résolution accordant une aide à des établissements privés non résidentiels, doit être approuvé par les personnes habiles à voter de la municipalité lorsque la moyenne annuelle de la valeur totale de l’aide qui peut être accordée excède celui des deux montants qui est le plus élevé (25 000 $ ou 1 % du total des crédits prévus dans le budget de la municipalité pour les dépenses de fonctionnement de celle-ci pour l’exercice financier durant lequel le règlement ou la résolution est adopté). Pour de plus amples renseignements sur ces règles de procédure, consultez la Loi sur les compétences municipales, article 92.1, 6e alinéa.
Soutien aux entreprises : Toute municipalité locale peut constituer un organisme à but non lucratif dont le but est de fournir un soutien technique à une entreprise située sur son territoire.
Fonds de développement : Enfin, toute municipalité locale peut prendre une participation financière dans un fonds de développement créé sur son territoire dans le cadre du volet FIER-Régions ou du volet Fonds-Soutien du programme mis en place par le gouvernement et connu sous le nom de Fonds d'intervention économique régional (FIER). La participation de la municipalité peut prendre la forme, notamment, d'un prêt d'argent ou d'un investissement de capitaux par voie de souscription d'actions du capital-actions ou de parts du fonds commun de toute société en commandite constituée pour administrer le fonds.
Fonds de développement des territoires : Le Fonds de développement des territoires (FDT) est réparti entre les MRC pour soutenir toute mesure de développement local et régional. La MRC peut utiliser son enveloppe pour financer toute mesure de développement local et régional, notamment sur les objets suivants :
La MRC cible ses priorités d’intervention en fonction des objets du FDT. La MRC doit également rendre publique une politique de soutien aux entreprises et de une politique de soutien aux projets structurants pour améliorer les milieux de vie, par lesquelles elle précise elle-même son offre de services, ses programmes, ses critères d’analyse, ses seuils d’aide financière et ses règles de gouvernance. L’aide financière à l’entreprise privée ne peut toutefois dépasser 50 % du coût total du projet soutenu.
Soutien aux entreprises : Toute MRC peut accorder une aide technique à une entreprise du secteur privé en la faisant profiter des services d'un agent de développement économique. Elle peut également accorder une aide à tout organisme à but non lucratif qui fournit un soutien technique à une entreprise située sur son territoire.
Entente sectorielle de développement : Toute MRC peut conclure des ententes avec les ministères et organismes (M/O) du gouvernement visant la mise en œuvre de priorités régionales et l’adaptation des activités gouvernementales aux particularités régionales. Les ententes conclues avec les M/O et d’autres partenaires, le cas échéant, peuvent permettre que la compétence en matière de développement local et régional de la MRC soit exercée en dérogation de la Loi sur l’interdiction de subventions municipales. La valeur totale de l’aide ainsi octroyée à un même bénéficiaire ne peut toutefois pas excéder 150 000 $ à tout moment à l’intérieur d’une période de 12 mois, à moins que le ou la ministre des Affaires municipales et le ou la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l'Énergie n’autorisent conjointement une limite supérieure.
Fonds d’investissement : Toute MRC peut donner ou prêter de l'argent à un fonds d'investissement destiné à soutenir financièrement des entreprises en phase de démarrage ou de développement. Le fonds d'investissement auquel une MRC peut contribuer doit être créé à la seule fin de soutenir financièrement des entreprises en phase de démarrage ou de développement situées sur son territoire. La MRC peut contribuer au fonds par des dons ou des prêts d'argent.
De plus, le fonds d'investissement doit être administré par un organisme sans but lucratif (OSBL) constitué à cette fin. Si un tel organisme n'existe pas sur son territoire, la MRC peut coordonner sa création. Cet organisme constitue une entité distincte de la MRC.
La résolution de la MRC régissant la participation doit préciser le montant maximum de la contribution qu'elle peut apporter au fonds d'investissement.
Le montant qu'elle peut engager ne peut excéder 500 000 $.
Une décision régionale dans ce domaine engage toutes les municipalités locales dont le territoire est compris dans celui de la MRC participante. Il n'y a donc pas possibilité de retrait.
Fonds de développement : Toute MRC peut aussi prendre une participation financière dans un fonds de développement créé sur son territoire dans le cadre du volet FIER-Régions ou du volet Fonds-Soutien du programme mis en place par le gouvernement et connu sous le nom de Fonds d'intervention économique régional (FIER). La participation de la MRC peut prendre la forme, notamment, d'un prêt d'argent ou d'un investissement de capitaux par voie de souscription d'actions du capital-actions ou de parts du fonds commun de toute société en commandite constituée pour administrer le fonds.
Le ou la ministre des Affaires municipales peut, avec l'autorisation du gouvernement, conclure avec toute municipalité toute entente nécessaire à la mise en application de toute politique ou mesure du gouvernement en matière de développement local et régional sur le territoire de cette municipalité. L'autorisation du gouvernement peut émaner du contenu de la politique. Une telle entente détermine notamment toute responsabilité déléguée à la municipalité et fixe les conditions d'exécution de cette délégation.